Grève « des travailleurs du « secteur primaire », grève des travailleurs de la santé, de la justice.

Grève des chauffeurs de transport public, grève des enseignants ; grève, grève. Alors qui va se plaindre de la dernière et inédite grève « des boutiquiers du Sénégal » ? Vive la grève donc, même si elle a asphyxié hier les ménages de bon nombre de ville du pays.

Du jamais vu de mémoire de sénégalais de souche, ne connaissant que le Sénégal et rien que le Sénégal. Ce sont les grandes surfaces qui se sont, encore, frottées les mains. Et puisque celles-ci sont de rares ilots au milieu de « petits commerces » qui ont baissé rideaux hier, il y a davantage à craindre pour les petites bourses et chefs de ménage, qui sont l’écrasante majorité de ce pays. Hélas, la nouvelle grève de « type nouveau » annonce qu’avec les mouvements d’humeur qui s’amplifient s’élargissent, le pire est comme en route. Pour les petites bourses (Pb) !

Kélétigui