S’exprimant lors d’un atelier de partage sur la cartographie des projets et programmes en sécurité alimentaire, nutritionnelle et de résilience, M. Baldé a tiré la sonnette d’alarme :

« Dans cette phase dite projetée, qui couvre la période de juin à août, la situation alimentaire qui se dessine pour le département de Podor n’est pas enviable. »

Cette fragilité, accentuée par les effets du changement climatique, inquiète les acteurs de terrain. M. Baldé appelle à une mobilisation rapide des pouvoirs publics, autorités locales et partenaires techniques et financiers pour soutenir les populations vulnérables et renforcer les dispositifs de résilience.

Il a par ailleurs rappelé que Podor avait déjà été durement touché l’an dernier durant l’hivernage, notamment par la montée des eaux du fleuve Sénégal, qui avait provoqué des inondations massives, rendant plusieurs localités inaccessibles à cause des routes coupées.

Présidant la rencontre, Ousmane Sidibé, adjoint au préfet de Podor, a rassuré sur la réaction attendue de l’État face à cette crise imminente :

« Comme toujours, l’État, dans tous ses démembrements, sera aux côtés des populations. Déjà, des instructions sont données, et elles feront l’objet d’une exécution correcte pour venir en aide à nos compatriotes. »

Alors que la sécurité alimentaire devient une priorité nationale, la situation de Podor met en lumière l’urgence d’une réponse coordonnée et anticipée pour éviter une dégradation plus profonde des conditions de vie dans cette zone déjà vulnérable.