Sur le site même où le traité fondateur avait été signé en 1975, les dirigeants ouest-africains ont assisté à une cérémonie de réenactation historique, soulignant le chemin parcouru depuis un demi-siècle. L’événement s’est voulu à la fois une célébration du passé et un engagement renouvelé pour l’avenir.

Dans une déclaration commune, la CEDEAO a salué « 50 ans de construction de ponts, de franchissement de barrières et de création de jalons », tout en réaffirmant son ambition de bâtir une Afrique de l’Ouest unie autour de la paix, du progrès et de l’intégration économique.

Le président Tinubu, s’exprimant en sa qualité de président en exercice, a rappelé les défis auxquels la région continue de faire face — instabilité politique, crises sécuritaires, défis climatiques — mais a également insisté sur les atouts communs à valoriser : jeunesse, culture, ressources naturelles et résilience des populations.

Cette commémoration intervient dans un contexte où la CEDEAO cherche à redéfinir son rôle stratégique, notamment après les tensions avec certains États membres ayant manifesté des velléités de retrait. À travers cette célébration, l’organisation entend raviver l’esprit de coopération régionale et renforcer les mécanismes de solidarité.