Présidant les travaux, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine, a formulé plusieurs recommandations pour mieux anticiper les risques liés aux fortes pluies et à l’orpaillage clandestin. Il a notamment instruit la mise en place de comités de veille à tous les niveaux, pour assurer une réponse rapide et coordonnée aux alertes.

Le ministre a également encouragé les forces de sécurité à intensifier les opérations conjointes, et demandé aux gouverneurs de préparer des plans d’action pour restaurer les zones dégradées. « Toutes les dispositions seront prises pour éviter le déclenchement du plan Orsec, mais il sera prêt en cas de besoin », a-t-il précisé.

Concernant la Falémé, il a salué l’efficacité des mesures d’interdiction de l’orpaillage clandestin dans un périmètre de 500 mètres, soulignant les nombreuses saisies de matériel et arrestations réalisées. Il a toutefois appelé à finaliser les plans de riposte dans les trois régions et à poursuivre la sensibilisation des riverains sur les risques de crue.

Jean-Baptiste Tine a enfin exprimé son soutien à la volonté des populations de consacrer les zones protégées à l’agriculture, une démarche qu’il juge favorable à la souveraineté alimentaire et à la préservation durable du fleuve.