Prévue le 12 avril, elle marquera la fin de la transition engagée au lendemain du coup d’État du 30 août 2023. Et l’ouverture d’une nouvelle page de l’histoire du pays. Il faut dire que l’espoir suscité par la clôture de l’ère Bongo* est immense. Les Gabonais éprouvent une inextinguible soif de changement.
Il fallait rassembler, composer, gérer les urgences, réparer, fixer un cadre institutionnel, trouver des fonds, relancer les projets en souffrance… Le plus dur est donc à venir. Il s’agit ni plus ni moins de transformer une nation qui, « plus cigale que fourmi », a beaucoup gaspillé, et dont le niveau de développement se situe très en deçà de celui que l’on aurait pu attendre d’elle, d’autant qu’elle ne compte qu’environ 2 millions d’habitants.
Jeune Afrique