Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a salué la signature, ce jeudi à Washington, d’un accord de paix entre la République démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda. Cette initiative, facilitée par les États-Unis, vise à mettre un terme aux tensions persistantes dans l’est de la RDC et à renforcer la stabilité dans la région des Grands Lacs.
« Je salue la signature d’un accord de paix entre les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, facilitée par les États-Unis », a déclaré M. Guterres dans un communiqué rendu public à New York.
Le chef de l’ONU a qualifié cet accord de « jalon important » dans le processus de désescalade des violences, appelant les parties signataires à respecter pleinement leurs engagements, notamment le cessez-le-feu, conformément à la résolution 2773 (2025) du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Un effort diplomatique multilatéral salué
Antonio Guterres a également salué l’implication des États-Unis dans la facilitation de l’accord, ainsi que le rôle du Qatar, du Médiateur de l’Union africaine, Faure Gnassingbé, président du Togo, et des cinq co-facilitateurs désignés par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique régionale et internationale visant à mettre fin aux cycles de violences dans l’est de la RDC, où la présence de groupes armés et les tensions transfrontalières ont fragilisé la paix pendant plusieurs années.
L’ONU mobilisée pour accompagner la mise en œuvre
Le Secrétaire général a réaffirmé l’engagement total des Nations Unies, y compris par l’intermédiaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), pour soutenir la mise en œuvre de l’accord. Cette mission se fera « en étroite coordination avec l’Union africaine, les partenaires régionaux et internationaux », a-t-il précisé.
La signature de cet accord ouvre une fenêtre d’opportunité pour restaurer la confiance entre Kinshasa et Kigali et amorcer une coopération plus apaisée dans une région longtemps marquée par les conflits.
