Lors de la rencontre, le Directeur de la Dette publique, Alioune Diouf, a présenté les avancées des réformes entreprises pour une gestion plus efficace et transparente de la dette. Il a notamment évoqué la création d’une base de données centralisée de la dette publique, connectée au SIGIF et au système D-Aida du Trésor public, afin d’assurer un suivi intégré et fiable.

Il a également mentionné une nouvelle méthode de planification de l’information sur la dette et l’élaboration d’un projet de décret visant à réorganiser la gestion de la dette. Ces initiatives répondent aux recommandations de la Cour des Comptes et visent à établir un cadre de référence clair pour la gestion des finances publiques.

Le FMI, par la voix de son chef de mission Jean Luc Helis, a salué les efforts de la DGCPT. L’institution a souligné que ces réformes contribueront à une meilleure transparence, une coordination institutionnelle renforcée et une gestion plus efficace des ressources publiques.

Ces discussions interviennent alors que le FMI avait, lors de sa précédente mission, soulevé le problème de « déclarations erronées » et préconisé des mesures correctrices. Parmi ces mesures figuraient la centralisation de la gestion de la dette, le renforcement du rôle du Comité national de la dette publique, et la consolidation des comptes bancaires de l’État. Les échanges sur ces points se poursuivront en vue d’une éventuelle soumission du dossier au Conseil d’administration du FMI.