Si le TER est présenté comme un symbole de modernisation dans le cadre du Plan Sénégal Émergent, des milliers de personnes continuent de vivre les conséquences sociales et économiques de leur expropriation. Le collectif parle d’un « mépris » institutionnel qui creuse une fracture entre bénéficiaires du développement et ceux qui en subissent les revers.

En annonçant des manifestations pacifiques, les membres du collectif appellent à une prise de conscience nationale et internationale. Ils affirment rester ouverts au dialogue, mais rejettent désormais « l’indifférence comme réponse politique ».

L’avocat du collectif, Me Macodou Fall interpelle, :  « Peut-on mener des projets structurants sans ancrage social ? ». Pour lui, l’absence de concertation reflète les limites d’une gouvernance trop verticale. Le silence de l’État, au-delà de son impact humain, érode sa légitimité.

« Le message est clair : aucune infrastructure ne saurait être pleinement réussie si elle laisse derrière elle des populations marginalisées. Le véritable progrès exige réparation et inclusion », lit-on sur la note.