Dans une déclaration relayée ce week-end, l’ex-chef des services de la communication et des relations extérieures de la BAD a tenu à relativiser les informations selon lesquelles certains pays d’Afrique de l’Ouest voteraient contre le candidat sénégalais.

« Ces pays ne représentent pas, tous réunis, plus de 4 % du pouvoir de vote », a rappelé Dr Wade, qui a également occupé le poste de secrétaire général des institutions africaines de financement du développement.

Il a souligné que les véritables poids lourds au sein de l’institution panafricaine sont le Nigeria (premier actionnaire avec plus de 10 % des voix), l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, mais aussi des partenaires non africains comme les États-Unis (deuxième actionnaire), l’Allemagne ou encore le Japon.

« Les élections à la BAD ne se jouent jamais à l’avance », a-t-il ajouté, tout en exprimant le souhait de voir le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko présent à l’ouverture des prochaines assemblées annuelles de l’institution prévues à Abidjan.