La Cour d’appel de Nouakchott a alourdi, ce mercredi, la peine de Mohamed Ould Abdel Aziz, ancien président de la Mauritanie (2008–2019), le condamnant à 15 ans de prison ferme pour enrichissement illicite.
Cette décision vient aggraver la peine initiale prononcée en première instance, où l’ex-chef de l’État avait été condamné à cinq ans de prison ferme.
Le dossier, qui avait retenu l’attention de l’opinion nationale et internationale, s’inscrit dans une vaste enquête sur la corruption, le détournement de biens publics et l’abus de pouvoir pendant ses années au sommet de l’État. Le jugement confirme les accusations portées contre l’ex-président dans ce que la justice mauritanienne considère comme l’une des plus grandes affaires de corruption de l’histoire du pays.
Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a toujours clamé son innocence, dénonce un procès politique visant à écarter toute influence qu’il pourrait exercer sur la scène nationale.
