Le Sénégal a réaffirmé son engagement en faveur de la protection et du renforcement du rôle de la famille à l’échelle internationale. Maïmouna Dièye, ministre de la Famille et des Solidarités, a représenté le pays au Forum international de la Famille, tenu les 22 et 23 mai à Istanbul, sur le thème : « Intégrer les politiques orientées vers la famille ».
Devant ses homologues venus de 26 pays, Maïmouna Dièye a présenté les efforts déployés par l’État du Sénégal pour protéger les familles, autonomiser économiquement les femmes et renforcer la protection des enfants. Elle a mis en lumière les politiques nationales de soutien, tout en soulignant le rôle central de la famille dans la société sénégalaise : un « socle de socialisation, d’éducation et de stabilité sociale ».
Dans son intervention, la ministre a défendu une approche intégrée des politiques familiales, plaçant la famille au cœur des stratégies de développement durable. Elle a notamment évoqué les programmes d’autonomisation féminine, les filets sociaux destinés aux familles vulnérables, ainsi que les dispositifs de prise en charge des enfants en situation difficile.
En marge du Forum, Maïmouna Dièye a signé la Déclaration ministérielle sur la famille d’accueil, qui insiste sur l’importance de garantir les droits fondamentaux de chaque enfant, dans le respect de sa dignité et de son unicité. La déclaration appelle à des politiques publiques inclusives et humaines, prenant en compte les besoins spécifiques des enfants privés de soutien parental.
Parmi les engagements notables figure la proposition d’instituer le 30 juin comme Journée internationale des familles d’accueil, pour reconnaître publiquement leur rôle essentiel et sensibiliser la société à leur contribution dans la construction d’un monde plus solidaire.
La participation du Sénégal à ce forum confirme la volonté des autorités de positionner la question familiale au centre des priorités nationales. Maïmouna Dièye a conclu son intervention en appelant à une coopération renforcée entre États, estimant que « la famille reste un pilier universel, au croisement des défis sociaux, éducatifs et économiques ».
