Selon un communiqué conjoint transmis à la presse, les discussions visaient à « préparer le terrain pour des négociations officielles concernant les questions d’intérêt commun ». Les deux parties ont adopté un relevé de conclusions qui devrait servir de base à des pourparlers plus approfondis dans les semaines à venir.

Les échanges ont couvert un large spectre de dossiers sensibles : enjeux politiques, diplomatiques, administratifs, juridiques, ainsi que les défis sécuritaires et économiques auxquels la région est confrontée. Au cœur des débats, une volonté affirmée des dirigeants ouest-africains de placer « l’intérêt supérieur des populations » au centre de leurs préoccupations.

Un point d’accord notable a été l’importance accordée à la préservation des acquis de l’intégration régionale, notamment la libre circulation des personnes et des biens, menacée depuis la rupture institutionnelle entre les deux blocs. L’objectif déclaré : œuvrer à la signature de nouveaux accords « mutuellement bénéfiques ».

Autre sujet brûlant : la sécurité. Les deux camps ont exprimé une inquiétude partagée face à l’instabilité persistante dans le Sahel. Ils ont insisté sur « l’urgence d’une coopération efficace dans la lutte contre le terrorisme », soulignant que « la stabilité est une condition sine qua non au développement ».

Le communiqué final salue « l’esprit de fraternité et de responsabilité » qui a prévalu durant cette première rencontre directe. Un engagement a été pris pour poursuivre les échanges dans un esprit constructif et au service des peuples ouest-africains.