Dans un communiqué publié ce jour, le Bureau Exécutif National (BEN) du syndicat justifie ce mot d’ordre par la non-application d’engagements antérieurement pris par l’État. Cette grève s’inscrit dans une dynamique de mobilisation syndicale persistante, destinée à obtenir une meilleure reconnaissance des droits des agents de la justice.

Des revendications précises

Parmi les points de revendication, le SYTJUST exige :

  • L’alignement de tous les greffiers à la hiérarchie A2,
  • Le reclassement des fonctionnaires et agents non fonctionnaires des hiérarchies B et C ayant au moins cinq ans d’ancienneté dans le corps des assistants des greffes et parquets,
  • Et la satisfaction intégrale de l’ensemble des points figurant dans le préavis de grève déposé le 7 février 2025.

Le BEN rappelle que ces demandes s’inscrivent dans la continuité de leur combat pour « le respect des engagements pris par l’État » et pour « la reconnaissance pleine et entière des droits des travailleurs de la Justice ».

Un appel à l’unité et à la mobilisation

Dans son communiqué, le syndicat appelle l’ensemble des agents à observer scrupuleusement le mot d’ordre, dans « l’unité, la discipline et la détermination ». Le BEN en appelle à « la mobilisation totale » face à ce qu’il qualifie d’immobilisme des autorités compétentes, estimant que « la victoire est à ce prix ».

Le SYTJUST conclut son message par une formule forte :

« Ensemble, unis et debout, nous ferons triompher la Justice dans la Justice. »

Cette grève de 48 heures devrait perturber partiellement le fonctionnement des juridictions, dans un contexte où les tensions entre syndicats et ministère de la Justice ne semblent pas encore prêtes à s’apaiser.