« Ces prestataires s’invitent illégalement aux formations alors même que leurs contrats ont pris fin et qu’un appel public à candidatures a été lancé en novembre 2024 », déplore la SEN-CSU, qui avertit que tout acte de sabotage entraînera des poursuites judiciaires. L’institution se réserve également le droit d’engager des actions contre ceux diffusant de fausses informations sur le processus de recrutement, actuellement conduit par un cabinet indépendant.

Le processus vise à sélectionner près de 700 agents (agents de bureaux CMU, agents de promotion, techniciens supérieurs en informatique) sur des critères transparents. Une première cohorte de 300 candidats a déjà été retenue, en attendant la publication d’une seconde vague de 400 agents d’ici fin juillet 2025.

La Direction générale souligne que plus de 1000 anciens prestataires, employés via les mutuelles de santé, sont concernés par l’expiration de leurs contrats. Pour garantir transparence et équité, l’agence a opté pour un appel à candidatures ouvert à tous les Sénégalais qualifiés, en rupture avec des pratiques passées jugées opaques.

Enfin, la SEN-CSU précise que certains contestataires n’ont jamais été sous contrat direct avec l’agence. Elle y voit une tentative de manipulation politique visant à discréditer ses efforts de réforme.

Par BLD