La ministre de l’environnement  du Congo Brazzaville, Arlette Soudan Nonault a claqué la porte du COP 27. C’est un geste par lequel elle exprime sa déception de cette rencontre mondiale consacrée aux réchauffements et changements climatiques. « Je suis venue très optimiste ici mais vous m’entendez très déçue. Vous avez Kerry qui vous dit : c’est un exercice climatique. Vous avez Biden qui est arrivé qui dit qu’il faut prendre en compte les forêts et les tourbières du Bassin du Congo. Vous avez le président de l’Union africaine, Macky Sall qui dit qu’il faut prendre en compte, aujourd’hui l’Afrique. Les promesses n’engagent qu’à ceux qui y croient. Nous ne sommes pas des naïfs. Mais que nous ayons l’honnêteté de nous laisser aller clairement vers ce qu’on appelle : le marché du carbone souverain. Est-ce que vous savez tout à l’heure dans le cadre de l’atténuation, la problématique du Bassin du Congo n’a même pas été évoquée et celle de l’Afrique n’a pas été évoquée du tout. Donc, je crains qu’on veuille nous étouffer. Il faut nous citer pour reconnaître que nous sommes le régulateur. Ils ne le disent pas parce qu’on reconnait que c’est bon élève de l’atténuation. Derrière, il y a quoi ? Mais derrière il y a le service éco systémique que nous réclamons. Qui nous sont dus mais nous, nous ne venons pas pour quémander. Pourquoi on veut nous faire passer pour des mendiants » telles sont en substances quelques une des raisons qui ont poussé Madame la ministre à bouder la COP 27.

Source RFI