Le ministre a insisté sur l’importance de l’organisation rigoureuse de cet examen national, premier diplôme de l’enseignement supérieur, et salué “le professionnalisme et l’engagement” de l’Office du Bac.

Les séries littéraires largement majoritaires
Les statistiques montrent une dominance nette des séries littéraires, qui comptent 137 046 candidats, contre seulement 26 630 dans les filières scientifiques, soit 16% de l’effectif total. Le baccalauréat technique, quant à lui, ne représente que 2,7% des inscriptions. Un taux jugé “très faible” par le ministre, qui l’explique par le manque d’investissement du secteur privé dans l’enseignement technique.

Certaines académies régionales, notamment Kaffrine, Louga, Matam et Sédhiou, ne comptent aucun candidat au bac technique cette année.

Une logistique massive pour une évaluation nationale équitable
Le directeur de l’Office du Bac, Bamba Gueye, a précisé que l’organisation de l’examen mobilise 480 centres d’examen et 506 jurys répartis à travers le pays. L’Office a également vérifié 167 765 dossiers physiques provenant de 1334 établissements, y compris les 16 centres académiques d’orientation scolaire et professionnelle (CAOSP).

Plus de 4,9 millions d’épreuves devront être imprimées, et 80 000 diplômes seront préparés pour les futurs bacheliers, a ajouté le ministre.

Une tournée ministérielle dans la région de Matam
Le ministre Abdourahmane Diouf a annoncé qu’il effectuera sa tournée officielle de supervision dans la région de Matam, qui avait enregistré les meilleurs résultats au bac en 2024. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour un baccalauréat équitable, transparent et exigeant, fidèle aux ambitions éducatives du Sénégal.

« Ensemble, poursuivons notre engagement pour un baccalauréat toujours plus juste, transparent et exigeant à l’image de nos ambitions pour la jeunesse sénégalaise », a-t-il conclu.