Selon le directeur général du BIC-GOUV, Mame Gor Ngom, ce document de synthèse retrace, ministère par ministère, les principales réalisations, réformes et perspectives engagées depuis mars 2024. Il met en avant une volonté affichée de rupture, autour d’un triptyque assumé : Jub (vérité), Jubal (justice), Jubbanti (redressement).

« 2024-2025. C’est le temps du Jub, Jubal, Jubbanti ! Le temps du redressement, de l’assainissement des finances publiques et des réformes structurantes ! », écrit Mame Gor Ngom en ouverture du rapport, réaffirmant l’ambition présidentielle d’asseoir les politiques publiques sur des bases saines et durables.

Modernisation et cohérence administrative

Le document insiste sur l’impératif de reconstruction de l’État, via une administration modernisée, des procédures rationalisées et une meilleure reddition des comptes. Le Premier ministre Ousmane Sonko avait déjà évoqué ces priorités en avril dernier devant l’Assemblée nationale, en insistant sur la nécessité de restaurer la confiance citoyenne dans l’action publique.

Parmi les premières réalisations saluées dans le rapport figurent :

  • l’assainissement des finances publiques,
  • la refonte de certaines institutions,
  • la lutte contre les pratiques opaques dans les marchés publics,
  • la relance des services sociaux de base,
  • et la redéfinition des priorités économiques à travers une planification budgétaire rigoureuse.

Une communication gouvernementale repensée

Le document met également en lumière la nouvelle stratégie de communication de l’État. Le BIC-GOUV, successeur du Bureau d’information gouvernemental (BIG), se positionne comme un acteur central de la diffusion cohérente et transparente de l’action publique.

Cette nouvelle dynamique repose sur une coordination étroite entre la présidence, les ministères et les directions générales, avec la mise en place d’un comité exécutif de la communication gouvernementale. Ce comité se réunit chaque semaine, avec des rencontres mensuelles élargies aux chargés de communication sectoriels, dans l’objectif d’harmoniser la parole de l’État et de renforcer l’accès du public à l’information.

Le président Faye avait déjà souligné cette approche lors d’un entretien accordé à des médias locaux, le 4 avril dernier :

« L’objectif est de mettre de la cohérence dans la parole de l’État ».