Le procès d’Alima Sow, alias « Suppo », et de ses six coaccusés – Pape Ibrahima Guèye, Seynabou Gassama, Binetou Diouf, Moussou Gassama, Maty Ndiaye et Habousse Ndiaye – a été renvoyé au 5 février prochain pour permettre à la partie civile de mieux examiner le dossier.

Initialement prévu pour ce 31 janvier , le jugement a été ajourné à la demande des avocats de l’ Ordre des pharmaciens et de l’ association SOS Consommateurs , qui se sont constitués partie civile. « L’affaire a été envoyée à la demande de l’avocat de la partie civile, qui se trouve être l’Ordre des pharmaciens, mais aussi par l’association SOS Consommateurs », a précisé Me Daouda Ka , avocat de la défense, au micro de PressAfrik .

Les prévenus sont poursuivis pour ” mise en danger de la vie d’autrui, administration de substances nuisibles et vente illégale de produits pharmaceutiques illicites.”

L’affaire fait suite à une opération conjointe menée par des pharmaciens, les brigades de recherches, les corps urbains des commissariats de Pikine et de Thiaroye , ainsi que des éléments de la sûreté urbaine de Guédiawaye . Cette enquête a permis le démantèlement d’un réseau de distribution de médicaments dangereux et illégaux .

L’arrestation d’ Alima Sow , une tiktokeuse connue sous le pseudonyme de “Alima Suppo” , et de ses six employés a été précipitée par la diffusion d’une vidéo virale . Dans cette séquence, la jeune femme faisait la promotion de suppositoires prétendument capables d’ augmenter le volume des fesses et des seins .

Alertée, l’ Agence sénégalaise de la Réglementation Pharmaceutique (ARP) a saisi les autorités, entraînant l’ouverture d’une enquête.