Selon lui, le projet de réforme prévoit que tous les membres de l’OFNAC seront désormais choisis à travers un appel à candidature, une première dans l’histoire de l’institution, longtemps critiquée pour son manque d’indépendance et d’efficacité.

Cette mesure, inspirée du processus récemment utilisé pour désigner les membres du collège de l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes), s’inscrit dans la vision de transparence et de rupture prônée par le Président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars 2024 sur la promesse d’une gouvernance exemplaire.

« Le président aurait pu nommer seul, mais il a fait le choix d’une démarche participative et inclusive », a souligné Sidy Alpha Ndiaye, précisant que cette méthode vise à consolider la légitimité démocratique des institutions de contrôle.

L’OFNAC, créé en 2012, n’a cessé de susciter débats et critiques quant à son indépendance et son efficacité réelle. Cette réforme structurelle vise à moderniser son fonctionnement, redéfinir ses critères de gouvernance et renforcer son rôle dans l’écosystème institutionnel de lutte contre la corruption.