La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) a rejeté ce jeudi les requêtes introduites par Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, qui contestaient leur exclusion de l’élection présidentielle ivoirienne prévue en octobre prochain.
S’agissant de l’ancien président Laurent Gbagbo, la Cour a estimé que sa radiation de la liste électorale est fondée sur une condamnation pénale définitive, en conformité avec le droit ivoirien. Elle a rejeté toute atteinte à ses droits à l’égalité ou à la présomption d’innocence, faute de preuves suffisantes.
Quant à Guillaume Soro, sa requête a été jugée irrecevable, la Cour considérant que des voies de recours internes étaient encore ouvertes au moment du dépôt de sa plainte.
Ces décisions mettent un terme aux espoirs des deux anciens dirigeants de participer au scrutin présidentiel. En 2020, la CADHP avait pourtant recommandé leur réintégration sur les listes électorales, recommandation restée lettre morte depuis que la Côte d’Ivoire a retiré sa reconnaissance de la juridiction continentale.
