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Quand la Russie intervient en Ukraine, les capitales occidentales crient à l’agression, à la violation du droit international, à la menace contre “l’ordre mondial”. Mais quand une attaque lâche et gravissime cible la République Islamique d’Iran, silence gêné, langage flou, condamnations timides ou détournées. Deux poids, deux mesures.
Ceux qui prétendent défendre le multilatéralisme et le droit international choisissent visiblement leurs indignations selon la géographie… ou les intérêts.
Faut-il rappeler que la souveraineté d’un État ne dépend pas de son alignement à l’OTAN ? Que le respect du droit international ne devrait pas être une variable d’ajustement géopolitique ?
Et que dire du silence complice – ou du soutien discret – de certaines monarchies du Golfe, promptes à dénoncer l’injustice ailleurs, mais étonnamment muettes lorsque l’agression vise un État chiite ?
L’histoire jugera. Mais les peuples, eux, voient clair. Et les masques tombent.

Les Américains disent-ils vraiment la vérité sur les frappes contre les sites nucléaires iraniens ?

  1. Le silence visuel et les images satellites suspectes
    Lorsqu’un site nucléaire est frappé avec succès, les dégâts sont normalement spectaculaires et visibles via satellite (fumée, cratères, incendies, mouvements de secours, etc.). Or, jusqu’ici, aucune image crédible et indépendante ne confirme l’ampleur des dégâts. Des experts du renseignement spatial notent l’absence d’anomalies visibles, ce qui interroge sur la réalité ou l’efficacité de ces frappes.
  2. Des déclarations ambiguës du Pentagone
    Le secrétaire américain à la Défense a bien confirmé des frappes, mais il a immédiatement ajouté que les dégâts restaient à évaluer, ce qui signifie que soit les frappes ont été limitées, soit qu’elles ont manqué leurs cibles sensibles. En langage militaire, ce flou est souvent un signe d’échec ou d’opération symbolique, plus que stratégique.
  3. Une réponse iranienne préparée
    Téhéran a affirmé que les équipements sensibles avaient été déplacés à l’avance, laissant penser qu’ils anticipaient ces frappes grâce à leur propre renseignement ou à des fuites. Si cela est vrai, alors les Américains ont simplement frappé des coquilles vides, ce qui serait un camouflet stratégique pour Washington.
  4. Des précédents de communication biaisée
    Les États-Unis ont déjà surestimé ou manipulé l’information militaire à des fins politiques (ex. : armes de destruction massive en Irak en 2003). Dans des contextes électoraux ou géopolitiques tendus, il n’est pas rare que l’information soit orientée, voire partiellement dissimulée.

À bien y regarder, cette opération de bombardement prétendument ciblée et réussie ressemble davantage à une sortie diplomatique maquillée. Une manière pour les États-Unis de sauver la face, pour Israël d’éviter l’humiliation d’un enlisement, et pour l’Iran de conserver intactes ses infrastructures tout en affirmant sa capacité de riposte. Après des mois d’impasse à Gaza et dix jours de frappes sans résultat probant contre l’Iran, le conflit semble s’achever sur une forme de match nul narratif. Washington offre à Netanyahou une sortie honorable. Trump évite une contradiction trop flagrante entre ses déclarations belliqueuses et son absence d’intervention directe. Et Téhéran garde la tête haute, son programme nucléaire en marche, et son aura intacte dans l’axe de la résistance.