Dans un communiqué conjoint, les deux structures syndicales dénoncent des propos « inacceptables » et « indignes d’un responsable d’État ». Selon elles, cette sortie traduit une méconnaissance du droit de grève, un droit fondamental garanti par la Constitution sénégalaise.

Les syndicats rappellent que la signature d’un pacte de stabilité sociale ne saurait être interprétée comme une renonciation au droit de grève. Ils accusent également le ministre d’avoir ignoré les préavis transmis depuis février 2025 et appellent à une reprise du dialogue social dans le respect des responsabilités gouvernementales.

Réaffirmant leur attachement aux droits des travailleurs et à la stabilité du service public de la Justice, le SYTJUST et l’UNTJ exhortent le gouvernement à des solutions concertées plutôt qu’à des déclarations médiatiques clivantes.