En réponse à la grève lancée depuis le 18 juin par les syndicats SYTJUST et UNTJ, le ministère de la Justice a publié ce mercredi un communiqué appelant à l’apaisement. Le mouvement perturbe fortement le fonctionnement des juridictions à l’échelle nationale.
Les revendications portent principalement sur l’alignement des greffiers de la hiérarchie B2 à A2 et le reclassement des agents des hiérarchies B et C en fonction de leur ancienneté. Des demandes qui, selon le ministère, relèvent du ministère de la Fonction publique, compétent en matière de gestion des agents publics.
Souhaitant répondre aux préoccupations exprimées, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, a annoncé la création d’un programme de formation spécifique, en collaboration avec le Centre de Formation judiciaire, pour valoriser l’expérience professionnelle et amorcer une réforme progressive des carrières.
Le ton du communiqué est conciliant. Le ministère affirme sa volonté d’engager des réformes dans un esprit de dialogue, tout en réaffirmant que l’amélioration du service public de la Justice reste la priorité.
Cette déclaration vise à désamorcer les tensions et relancer les négociations avec les syndicats, en reconnaissant les défis structurels sans céder à la pression.
