Le président Macky Sall a lancé le dialogue national, ce mercredi au palais de la République. L’appel à ce dialogue national n’a pas fait l’unanimité. Si une frange de la société civile a marqué de sa présence à ce dialogue, d’autres entités n’ont pas jugé nécessaire d’y participer. A ce titre on peut citer le Pastef, principal parti de l’opposition dont à sa tête Ousmane Sonko.
Ce dernier accusé de viol suivi de menaces de mort par Adji Sarr, comme beaucoup de Sénégalais, attend le verdict de ce procès à multiples rebondissements.
C’est sous un climat politique très tendu que s’est ouvert le dialogue national. Depuis quelques mois des dizaines de militants de Pastef et même partisans de cette formation sont arrêtés. Les dernières arresttions en date sont celles de Aliou Sane, coordonnateur de Y’en a marre et Birame Souley Diop, député et secrétaire général de Pastef.
Autant d’actes et de faits qui plombent le vrai sens de ce dialogue national.