Des tirs à l’arme lourde dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 septembre ont retenti dans la capitale Burkinabé, Ouagadougou. Ces tirs proviennent de l’intérieur du camp militaire, Baba Sy situé dans le sud de la capitale, à proximité de Kosyam, le palais présidentiel.

Ce vendredi matin, l’accès au palais était bloqué par des militaires lourdement armés. D’autres axes stratégiques, tels que le rond point des Nations Unies menant à la primature et situé au centre-ville, étaient aussi verrouillés. Le signal de la radiodiffusion télévision du Burkina (RTB)  a quant à lui cessé d’émettre et l’accès à ses locaux a été bloqué par des militaires.

L’ambassade de France, l’Union européenne et d’autres pays, tels que la Belgique, ont donné instruction à leur personnel de rester chez eux.

Dans l’attente d’une déclaration officielle permettant d’éclaircir la situation, les Burkinabés s’interrogent : s’agit-il d’une tentative de coup d’Etat ou d’un mouvement d’humeur des soldats ?

Avec le Monde Afrique