Dans un entretien accordé à la Radiodiffusion-Télévision du Burkina (RTB), le chef du gouvernement sénégalais a souligné la nécessité urgente de rassembler les forces africaines autour d’un projet de libération continentale. « On a suffisamment été divisé pendant trop longtemps, et parfois sur des détails. Aujourd’hui, il est question de réunir tous les panafricains, tous les souverainistes, autour du combat qui est celui de la libération de l’Afrique », a-t-il déclaré.

Une convergence stratégique avec Ouagadougou
Cette déclaration intervient alors que les relations entre le Sénégal et le Burkina Faso connaissent un net réchauffement, dans un contexte où plusieurs pays de la sous-région adoptent des politiques étrangères plus autonomes. Ousmane Sonko a salué la convergence de vues entre Dakar et Ouagadougou sur des enjeux clés tels que la gouvernance, la coopération sud-sud, et l’indépendance économique.

Sa visite s’inscrit dans une volonté affichée du Sénégal de rapprocher ses positions diplomatiques de celles des pays qui prônent une rupture assumée avec les anciens schémas de dépendance, à l’image du Burkina Faso, du Mali ou du Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES).