Cette ambition s’appuie notamment sur les Coopératives Productives Solidaires (CPS) et l’accès au financement via le PACTIFU, un mécanisme dédié aux structures de l’économie sociale. L’enjeu est double : renforcer l’inclusion des artisans dans les circuits économiques formels, tout en stimulant la production locale à forte valeur ajoutée sociale.

Lors de la rencontre, Sophie Nzinga Sy a également présenté le programme pilote “Le statut de l’entreprenant”, élaboré en partenariat avec le Bureau international du travail (BIT). Ce projet cible 500 jeunes artisans, principalement dans les secteurs de la couture, la coiffure et la cordonnerie.

Ce programme prévoit : la création de pôles d’excellence artisanale, l’organisation de formations techniques adaptées aux besoins du marché et la mise en œuvre de mesures incitatives pour faciliter l’insertion professionnelle et l’autonomisation des bénéficiaires.

Cette initiative s’inscrit dans la vision du gouvernement sénégalais de bâtir une économie plus inclusive, où l’artisanat devient un vecteur de croissance sociale et d’emplois décents. Pour les autorités, il s’agit d’un changement de paradigme : faire du secteur informel non plus une contrainte, mais une opportunité structurée pour le développement local.