La Banque mondiale a annoncé ce vendredi la nomination du Dr Ndiamé Diop au poste de vice-président pour l’Afrique de l’Est et Australe. De nationalité sénégalaise, l’économiste chevronné prend ses fonctions immédiatement et sera basé à Nairobi, au Kenya, dans le but de renforcer la proximité avec les gouvernements de la région.

Il succède à Victoria Kwakwa, qui a pris sa retraite le 31 mars dernier

À ce nouveau poste, Dr Diop supervisera un portefeuille ambitieux de près de 400 projets, représentant un financement de plus de 76 milliards de dollars. Il pilotera également un vaste programme d’analyses économiques, de conseils en politiques publiques et d’assistance technique dans 26 pays de la région.

Des priorités de développement claires

Sous sa direction, la Banque mondiale entend concentrer ses efforts sur la création d’emplois, l’accès à l’énergie, la connectivité numérique, l’intégration régionale, la santé, l’eau et l’assainissement, ainsi que l’éducation autant de secteurs jugés essentiels pour accélérer la transformation économique et réduire la pauvreté.

Dr Diop devra également s’attaquer aux causes profondes de la fragilité, des conflits et de la violence, afin de renforcer la résilience des communautés locales.

Un parcours international remarquable

Avec plus de 25 ans d’expérience dans plusieurs régions du monde de l’Asie de l’Est au Moyen-Orient, en passant par l’Afrique du Nord, l’Asie du Sud et l’Afrique subsaharienne, Ndiamé Diop arrive avec une expertise reconnue en matière de réformes économiques et de développement.

En poste aux Philippines, il a notamment triplé le financement de la Banque mondiale pour accompagner les réformes structurelles du pays. Plus récemment, en tant que directeur national pour le Nigeria, il a dirigé un portefeuille de 17 milliards de dollars, orienté vers la croissance économique inclusive, la numérisation et l’agro-industrie.

Titulaire d’un doctorat en économie, il est également auteur de plusieurs publications sur les politiques budgétaires, l’inflation et la diversification économique. Polyglotte, il parle couramment le français, l’anglais et le wolof, et maîtrise l’arabe et le bahasa à un niveau intermédiaire.