Le modèle économique de la presse ne peut plus être un modèle congénitalement fondé sur la Zakat d’Etat, après avoir été fondé sur la rébellion des années 70 puis sur le militantisme professionnel des années 80. Le dispensateur de Zakat peut être dans une situation économique ne lui permettant plus de le faire ou dans une humeur à trouver de nouveaux fakhir plus enclins aux éloges à son égard. Les Assises nationales des Médias doivent penser un modèle économique viable qui, sans exclure l’Etat, satisfait, à la fois le droit du public à l’information et l’existence d’entreprises de presse – sous toutes les formes – capables de faire face, de façon pérenne, à leurs obligations sociales et fiscales. Il en va de la crédibilité du système démocratique.
Mais évidemment le dire dans un tweet est plus facile que penser ce modèle et à le mettre en œuvre avec des politiques publiques adéquates !