Pour le parlementaire, cette affaire pose une double problématique : d’abord, le choix éventuel de la Cour de juger un dossier à coloration politique malgré la loi d’amnistie ; ensuite, la gestion passée d’une exception d’inconstitutionnalité jugée, selon lui, de façon erronée.

Amadou Ba rappelle que la Cour suprême avait rejeté cette exception soulevée par les avocats d’Ousmane Sonko, la considérant comme un moyen de cassation présenté hors délai. Une interprétation que le député conteste fermement : « L’exception d’inconstitutionnalité, par sa nature, peut être soulevée à toutes les étapes de la procédure, même après la mise en état », affirme-t-il.

Dénonçant une « erreur manifeste de droit », il s’interroge sur la nature réelle de cette décision : « Était-ce une simple méprise ou une posture dictée par des considérations politiques ? »

Le député conclut en appelant la Cour suprême à saisir cette occasion pour restaurer sa crédibilité : « Le droit, et rien que le droit », martèle-t-il.