Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Me Moussa Bocar Thiam a déclaré, jeudi, avoir évoqué avec les acteurs de la presse la nécessité d’assainir le secteur afin qu’il retrouve ’’toute sa dignité et toute sa prestance’’.
’’J’ai évoqué avec les acteurs de la presse la question de l’assainissement du secteur. Nous savons tous que le secteur de la presse doit être assaini. L’objectif est de redonner au secteur toute sa dignité, toute sa prestance dans le monde de l’information et de la communication’’, a-t-il dit.
Le nouveau ministre intervenait lors d’une rencontre avec les acteurs de la presse qui a enregistré la participation de plusieurs associations de journalistes et de techniciens des médias.
Selon lui, le secteur de la presse mérite un véritable encadrement et une régulation.
Il a salué le travail du Conseil de régulation pour l’observation, l’éthique et la déontologie (CORED) qui joue un rôle important, rappelant que le secteur de la presse devait ’’s’auto réguler en veillant au respect de l’éthique et de la déontologie’’.
D’autres sujets ont été évoqués par le ministre et les acteurs. Il s’agit du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), mais aussi la mise en place de la Haute autorité de régulation.
Cette structure censée remplacée le CNRA ’’sera mise en place très rapidement pour répondre au mieux aux défis et difficultés liées aux réseaux sociaux’’, a dit Me Thiam.
’’C’est une demande forte des acteurs. Elle permettra une meilleure régulation du secteur’’, a fait savoir le ministre.
La question de la santé financière des entreprises de presse a été aussi soulevée. Le ministre a souligné que tous les secteurs de la vie sont touchés par ce phénomène lié à la guerre en Ukraine et à une crise mondiale.
Me moussa Bocar Thiam a signalé que les acteurs de la presse avaient sollicité l’application de la loi sur la publicité.
Les acteurs du privés estiment que la publicité doit revenir aux entreprises privées de presse en estimant que ces ressources publiciatires étaient captées par les médias publics bénéficiant également d’une subvention de l’Etat, a laissé entendre Thiam.
’’Si ces médias publics continuent de bénéficier de la publicité, c’est parce que les fonds alloués par l’Etat du Sénégal sont insuffisants pour continuer à supporter leurs charges. Mais la discussion est ouverte et nous allons voir les voix et moyens à adopter afin de mieux mutualiser ces ressources’’, a déclaré le ministre
APS