Les étudiants, visiblement excédés, ont tenté de bloquer la route nationale pour faire entendre leur colère, mais ont été rapidement dispersés par les forces de défense et de sécurité. Des affrontements ont éclaté, accentuant le climat de crispation.

Dans leur communiqué, les grévistes dénoncent plusieurs promesses non tenues, notamment la non-livraison d’un complexe de 1 000 lits pourtant annoncé pour être prêt avant la rentrée. Ils fustigent également l’absence de solutions durables aux problèmes de restauration, et pointent du doigt l’état de délabrement avancé de l’infirmerie du campus, jugée “hors normes”.

Autre point de discorde : l’orientation de 4 000 nouveaux bacheliers cette année à l’Université de Bambey, alors que les capacités d’accueil sont déjà saturées. « Ces nouveaux étudiants ne savent pas où loger. C’est une surcharge insupportable dans un contexte où les infrastructures sont déjà insuffisantes », soulignent les représentants des étudiants.

Par ce mouvement de grève, les étudiants souhaitent pousser leur ministre de tutelle à réagir concrètement et à respecter les engagements pris. À l’heure actuelle, aucune réponse officielle n’a encore été apportée par le MESRI.