26 septembre 2002-26 septembre 2022, cela fait 20 ans que disparaissait le bateau Le Joola aux larges des côtes gambiennes. Un jeudi noir ! Ce jour-là s’est produite la plus grande catastrophe de l’histoire maritime. Le Joola dépassait le Titanic qui jusque là tenait le record de victimes. Plus de 2000 personnes ont péri dans ce naufrage : des étudiants, des élèves, des marchands ou des voyageurs anonymes.
La ville de Ziguinchor et des contrées comme le village d’Affiniam ont payé une lourde tribu dans cette catastrophe. Peu de personnes ont échappé à la mort pendant cette nuit du 26 septembre 2002. Parmi les rescapés figuraient Pape Coly, un jeune homme habitant le village d’Affiniam. Qui lors de la dixième commémoration de cette tragédie, nous avait accordé un long témoignage sur ce naufrage.
Durant tout cet entretien, (enregistré le 25 septembre 2012) le jeune rescapé est revenu avec force et détails sur le dérouler de l’accident. Et son plus grand regret disait-il : c’est de n’avoir pas pu sauver son ami Michel. Dont il n’arrêtait pas de marmonner le nom pendant que nous enregistrions cette conversation.
Cette tragédie, l’on ne se lassera jamais de le dire a décimé des familles et anéanti des espoirs. Tout Sénégalais, de quelque bord qu’il soit a été directement ou indirectement frappé de plein fouet par le naufrage du bateau Le Joola.
A l’évocation de cette tragédie, l’on ne peut passer sous silence des noms des amis d’enfance, des connaissances, des frères ou sœurs ou d’anciennes et d’anciens camarades de classe.
Alors pour cette fois, permettez à votre serviteur de mentionner au moins deux noms et de s’incliner devant la mémoire de tous ces disparus : Oumar Sambou et Monique Florence Biagui.