Le huitième sommet Afrique-Japon a pris fin ce dimanche à Tunis. Cette rencontre entre le pays nippon et le continent a, apparemment, eu un satisfecit de part et d’autre. Ce sommet a vu exactement la participation de responsables, d’hommes d’affaires, d’organisations internationales et de dirigeants, venus de quarante huit pays.
Le point culminant de cette rencontre a été le plaidoyer du Japon pour l’obtention de l’Afrique d’un siège permanent au conseil de sécurité de l’Onu. Sur ce, le Japon a donné son engagement ferme. Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida a qualifié cela « une injustice historique » qu’il faut rémédier. Et le Japon, promet Mr Kishida, « poussera dans cette direction quand il y sera un membre non permanent en 2023-2024. »
Le Japon a également, pris l’engament ferme de renforcer son aide au développement pour l’Afrique. Dans ce cadre trente milliards de dollars (30) sont pévus pour le financement de projet de développement en Afrique. Cette annonce figure dans la « Déclaration de Tunis ». Qui mieux pour annoncer cette nouvelle si ce n’est Yoshimasa Hiyashi, ministre des affaires étrangères du Japon. (…), « un financement de trente milliards de dollars (30) destiné au développement de l’Afrique a été approuvé pour les trois prochaines années », s’est-il réjoui d’annoncer.
Enfin ce sommet est une belle moisson pour l’Afrique. Puisqu’une aide concrète de 8, 3 millions de dollars sera allouée à la région sahélienne du Liptako-Gourma. Cette région est à cheval sur le Mali, le Burkina Faso et le Niger. In fine, le gouvernement nippon va nommer un ambassadeur pour la Corne de l’Afrique. Une promesse faite par son Premier ministre, Fumio Kishida.