Le festival international de jazz de Saint -Louis c’est aussi un business rentable pour les commerçants et vendeurs. Une semaine avant et après cet événement culturel, les affaires vont bon train. Des stands sont érigés tout au tour de la place Baya Ndar ( ex place Faidherbe). Dans ces stands sont proposés divers articles, en guise de souvenir de la première capitale du Sénégal. Des objets d’arts, des tissus et pagnes et autres articles de décoration sont exposés. Apparemment tout le monde y trouve son compte. Baye Fall, lui ne s’en cache pas. ” Les affaires marchent très bien en ce moment. Pour vous dire la vérité je suis en train de faire un bon chiffre d’affaires. J’ai pratiquement écoulé toute ma marchandise”, nous a-t-il confié. Il tient un stand de pagnes tissés avec des symboles et signes du continent africain.

La dame Hassan et son mari viennent de la Mauritanie. Ils tiennent leur stand de tissus et d’objets d’art aux décors mauresques. Leur stand est pris d’assaut surtout par les Sénégalaises pour acheter des tissus légers” à bas prix”, d’après cette cliente. Elle s’appelle Khadija Fall .

Un autre stand qui ne désemplit pas c’est celui des Indous. Eux proposent des variétés de produits aphrodisiaques dont ils n’arrêtent pas de vanter les mérites. Femmes et hommes sont bien reçus et écoutent religieusement les leur donnés qui pour satisfaire leurs dames d’autres le bonheur de Monsieur.

Le business d’à côté c’est également cette autre facette du festival international de jazz de Saint-Louis.

Babu Jallow, envoyé spécial à Saint -Louis