Un défi spatial pour le Sénégal qui pour la première fois va mettre en orbite son satellite, au premier trimestre 2024.
Ce satellite entièrement conçu et construit par des ingénieurs sénégalais aura pour mission de recueillir les données des agences étatiques de météorologies ou des mesures de niveau d’eau qui ont des stations aux quatre coins du pays. Ces ingénieurs et techniciens ont été formés à l’institut spatial universitaire de Montpellier. Gayane Faye, coordonnateur de cet échange, nous livre son point de vue « si on a pris le soin de former des gens, c’est vraiment pour créer un secteur. Cela permettra aussi aux startups qui veulent se lancer dans ce domaine de pouvoir aussi ….On va collaborer avec les universités cela permettra de pouvoir faire le transfert de connaissances et de technologies et pourquoi pas demain former d’autres jeunes ici au Sénégal qui à leur tour vont former d’autres. »
D’un cout global d’1,5 million d’Euros, ce projet spatial est piloté par le ministère de l’enseignement supérieur. Avec ce nouveau projet, qui certainement ne va pas s’arrêter en si bon chemin, d’après les autorités ministérielles. C’est un nouveau secteur d’activités qui vient de naitre avec comme avantages la création de nouveaux emplois.
La mise en orbite de ce satellite va permettre aux agents des services météorologiques de gagner du temps dans le traitement et l’analyse des données. C’est un aspect non moins négligeable dans ce domaine. En d’autres termes, explique Ismail Sall, ingénieur et chef du projet « il fallait aller sur place récupérer les données. Il fallait quitter Dakar aller jusqu’à Ziguinchor pour récupérer des données. Avec le satellite on peut directement communiquer avec ces stations, récupérer les données et les transmettre ici même à Dakar. »
Enfin, ce nano satellite mesurant dix centimètres d’arête, va passer quatre fois par jour au-dessus du Sénégal pendant 5 ans ont fait savoir les experts et responsables du projet.