Le bassin du Congo s’étend sur six pays. Il est le plus grand puits de carbone au monde. En collaboration avec les gouvernements et des organisations internationales telles que le fonds pour l’environnement mondial, PROGREEN et RED+, le programme d’investissement forestier, la Banque mondiale s’engage à soutenir un développement intelligent des forêts dans le Bassin du Congo, en plaçant les populations à son centre.
Connu comme le « poumon de l’Afrique », le bassin du Congo est le plus grand puits de carbone au monde, absorbant plus de carbone que l’Amazonie. S’étendant sur six pays, sa forêt tropicale assure la sécurité alimentaire et constitue une planche de salut essentielle pour les populations autochtones et locales, ainsi qu’un habitat crucial pour les espèces menacées. La préservation des forêts du bassin du Congo est vitale non seulement pour l’avenir de l’Afrique, mais aussi pour celui du monde entier. Les efforts mondiaux visant à lutter contre les effets du changement climatique et la perte de biodiversité dépendront de la préservation de cet écosystème riche et luxuriant. Le Gabon absorbe chaque année des émissions de carbone équivalentes à un tiers du total annuel de la France. La République du Congo absorbe à elle seule 1,5 % de l’ensemble des émissions annuelles de carbone dans le monde.
Cependant, la région est de plus en plus menacée par la déforestation, la dégradation de l’environnement, l’augmentation de la population et l’impact du changement climatique. Environ 575 000 Congolais vivent dans des zones forestières et dépendent de cet écosystème fragile pour leur subsistance, ce qui met à rude épreuve la protection de la biodiversité. Au Cameroun, la sécurité alimentaire, la dégradation des sols et les sécheresses exacerbent les conflits liés à la raréfaction des ressources naturelles.
Des actions climatiques sont nécessaires pour aider les pays du bassin du Congo à poursuivre un développement vert, résilient et inclusif qui leur permette de préserver leurs ressources naturelles tout en maintenant les moyens de subsistance et en stimulant la diversification économique.
Avec Banque mondiale (source)