L’élection de Bassirou Diomaye Faye à la présidence du Sénégal le 24 mars 2024, après un processus électoral tendu, marque un tournant dans la démocratie du pays. Cette victoire représente la première fois depuis l’indépendance du Sénégal en 1960 qu’un candidat de l’opposition remporte une élection dès le premier tour. Le nouveau président, accompagné de son Premier ministre Ousmane Sonko, a promis de renforcer la gouvernance transparente et de lutter contre les inégalités économiques.
L’administration Faye-Sonko envisage de renégocier les contrats pétroliers et gaziers avec des sociétés étrangères pour augmenter les revenus de l’État. Cette initiative vise à corriger ce qu’ils considèrent comme une “dépossession” des ressources nationales. Cependant, ces actions pourraient décourager les investissements étrangers dans le secteur énergétique, ce qui pourrait compromettre la croissance économique du pays.
Parallèlement, le gouvernement prévoit de s’attaquer aux inégalités économiques en luttant contre la corruption, en favorisant les intérêts économiques nationaux et en créant des emplois pour la jeunesse sénégalaise. Toutefois, ces objectifs sont confrontés à des défis tels que les formalités administratives, le manque d’infrastructures et l’accès limité au financement pour les petites et moyennes entreprises.
En outre, le Sénégal doit faire face à des menaces potentielles telles que le changement climatique, les risques de sécurité et l’instabilité régionale. La vulnérabilité du pays à ces risques environnementaux pourrait compromettre la productivité agricole et la sécurité alimentaire, lit-on sur THECONVERSATION.COM.
Malgré ces défis, le programme politique de l’administration Faye-Sonko offre des perspectives prometteuses pour l’avenir du Sénégal. En exploitant les opportunités et en atténuant les menaces, le gouvernement peut ouvrir la voie à une croissance économique durable et à une stabilité politique pour l’ensemble de la population sénégalaise.
Aminata DIEYE