Une rencontre de haut niveau réunit spécialistes, acteurs, partenaires et autres, dans le cadre de la semaine de la mobilité durable et climat 2022. Ce conclave d’une semaine a lieu à Dakar, depuis le début de cette semaine. Elle a pour but principal : de discuter de la problématique de la mobilité urbaine en Afrique, et de ses impacts sur le changement climatique. Ainsi, les projets de Bus Rapid Tansit  (BRT) et le Train Express Régional (TER) ont été cités en exemples par différents partenaires, dans la lutte contre l’émission du gaz à effet de serre.

L’alerte est de M. Luc Lecuit, adjoint au directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Gambie, la Guinée Bissau et le Cap-Vert,  « d’ici 2050, la population des villes africaines devraient augmenter d’environ 900 millions de personnes. » Une croissance qui ne sera pas sans conséquence à en croire le haut fonctionnaire de la banque mondiale. Par conséquent, elle entrainera une  congestion croissante et augmentation des émissions globales et locales.

Des pays africains dont le Sénégal poursuivront ce rythme de croissance accélérée dans les zones urbaines. Ce qui va générer des besoins de mobilité accrus et une motorisation exponentielle dans les centres urbains. « C’est dans ce contexte que le Sénégal a bénéficié de l’appui de plusieurs partenaires dont la Banque mondiale pour la mise en place d’une stratégie de développement d’une mobilité urbaine inclusive, résiliente et à faibles émissions », s’est félicité M. Luc Lecuit. Référence faite au projet pilote de Bus Rapid Transit (BRT).

Le BRT et le TER pour une utilisation de transport de masse

Le BRT en plus d’être un système  de transport masse transformateur au cœur de Dakar est un élément clé dans la contribution déterminée au niveau national du Sénégal pour la réduction des gaz à effet de serre. Et selon toujours, l’adjoint au directeur des opérations de la Banque mondiale » il permettra une utilisation d’un transport de masse. « (…), le BRT qui utilisera pour la première fois en Afrique une flotte de bus électriques contribuera à une réduction importante de ces émissions estimées à 2 millions de tonnes équivalent CO2. »

En outre, le projet du BRT sert de catalyseur au nouveau projet de restructuration des transports urbains. Lesquels sont  soutenus par des partenaires au développement comme l’agence française de développement (AFD), l’Union européenne (UE) entre autres. Ces deux projets que sont le BRT et le TER sont déjà des exemples qui commencent à inspirer certains pays du continent africains.