Le budget du 1er flic actuel du pays a été revu à la hausse. Bien même d’ailleurs. Contexte préélectoral oblige ? « Antonio » dégage, naturellement, en touche : cette augmentation conséquente est une nécessité pour lutter contre « l’émigration clandestine », la montée du taux de toxicomanes et l’effectivité dans les rangs de ses équipes de la loi de la parité, a-t-il soutenu avec d’autres mots.

Mais pour ces maux prétextés, les deux premiers en chef, la solution ne consisterait-elle pas plutôt à assurer des emplois aux jeunes, puisque « l’oisiveté est mère de tous les vices » et que c’est pour des raisons de « Tekki » (réalisation personnelle) que nos bras valides se risquent dans des embarcations de fortune vers le mirage de l’Eldorado ?

Et puis, la « parité » pour être vraiment efficace ne doit pas être dictée par des lois, mais relever plutôt de la passion et du sacerdoce choisi.

Alors pour ces quelques raisons, on est tenté de se demander si le nouveau « trésor » alloué au département de l’Intérieur ne devait pas aller plutôt vers la création d’emplois, qui était et demeure le déficit du Sénégal et la source de l’essentiel de ses maux. «Ce sont les conditions sociales qui déterminent les consciences », avait été pourtant convaincu le successeur de son « maître » libéral.

Kélétigui