En direction des élections législatives du 31 juillet dernier, Yewwi et Wallu avaient fait bloc dans les départements. Une unité zonale qui leur a rapporté des sièges conséquents dans l’actuelle législature. Mais depuis « l’abstention » de l’une devant la motion de « défiance » de l’autre, le climat a commencé à se détériorer dans ce qui fut leur « inter-coalition ». Hélas, ces deux entités politiques de l’opposition ne sont pas les seules guettées par le syndrome de la dislocation. Car celle-ci, qui a eu raison de ce qui était la coalition Aar avant le 31 juillet dernier, s’est comme incrusté dans la coalition présidentielle, puisque l’Initiative de réflexions et d’actions socialistes (Iras) exige la tenue « d’un congrès extraordinaire pour changer de cap, de capitaine et d’équipage ». Autrement débarquer au sein des verts et rompre les amarres avec Benno « devenue dangereuse pour les fondamentaux de la cohésion nationale et de la marche vers le développement durale ». Ainsi donc le syndrome de la dislocation menace les grandes coalitions, en cette veille de fin d’année.

Keletigui