Le professeur Amath Ndiaye qualifie le Diaspora-Bond sénégalais de « graine de l’espérance », une initiative qui pourrait générer d’importants bénéfices pour le développement du pays. Bien que l’idée ne soit pas entièrement nouvelle, une émission similaire avait été tentée en 2014 par la Banque de l’Habitat du Sénégal, l’initiative actuelle se distingue par une approche plus stratégique et une ambition nationale plus affirmée.

Pour le professeur Ndiaye, il est crucial que le gouvernement saisisse cette opportunité et capitalise sur la confiance que la diaspora a témoignée lors de l’éélection présidentielle de 2024. Nos compatriotes établis à l’étranger représentent une force financière, sociale et intellectuelle considérable. Une mobilisation efficace de cette diaspora ne se limiterait pas à des apports financiers, mais permettrait également d’accéder à leur expertise et à leurs réseaux professionnels, des atouts précieux pour l’économie nationale.